Initiation au Pojagi

Bonjour,

Mardi dernier, je suis allée à une journée d’amitié nationale organisée par France Patchwork. J’y ai appris les bases du Pojagi, cet art coréen qui devient de plus en plus populaire en France.
Nous étions une trentaine de néophytes mais bienheureuses de pouvoir être là, à Saint Denis sur Loire (prés de Blois).

De plus, ce cours était sous la houlette de Maryse Allard ! Il faut savoir que Maryse est la spécialiste en Europe de cet art et , il faut bien le souligner, la seule française à exposer en Corée du Sud ! Cocorico !

Voilà Catherine Bonte (à gauche sur la photo) qui présentait Maryse, accompagnée de Annick Magnier (au centre) et Maryse à droite.

Nous devions réaliser cela !

Nous avons eu deux feuilles d’organdi, une feuille d’explications et Maryse, toute à notre écoute et d’une patience infinie, qui passait dans les rangs.

Le pojagi se prépare comme un top en patchwork : il faut découper ses morceaux au cutter en rajoutant une marge de couture de 1,5 cm ! Ah oui, quand même ! Mais vous allez comprendre pourquoi… Bien équerrer ses différents bouts de tissus, sinon, votre ouvrage sera déséquilibré (surtout s’il est grand !)
Afin de coudre les deux morceaux de tissus, il faut les enfiler tête bêche l’une dans l’autre.
Avec deux feuilles de papier, je pense que vous comprendrez mieux !

Bâtir (très important) et ensuite utilisez du fil doré ou argenté, et coudre à petites points-avant le plus prés possible des deux pliures…
Après, il suffit de coudre les différents niveaux les uns aux autres comme en patchwork. La seule différence est que votre ouvrage terminé ne se quilte pas. Le jeu de la transparence apporte tout son charme à cet art.

Voilà mon petit essai terminé ! Un peu biscornu 😉

Celles qui me connaisse un peu savent que je suis une inconditionnelle du patchwork traditionnel, mais je suis heureuse d’avoir pu connaître cette technique.
Etre curieuse, découvrir, apprendre et progresser….

Merci à l’équipe de France Patchwork pour nous avoir offert cette journée et merci à Maryse d’être venue passer ces quelques heures avec nous.

Je vous remercie pour votre visite.
Happy Pojagi !
Cécile

22 réflexions sur « Initiation au Pojagi »

  1. Je vais regarder ça de plus près, il me semble que j’ai une explication sur l’un de mes livres de patch. Superbe ta petite réalisation, et c’est tellement bien quand on sort des sentiers battus, tu vois, tu as un joli pendentif « fait main » Bravo.
    Gros bisous et belle soirée

  2. moi je ne connais pas, même si j’en entend beaucoup parlé en ce moment, en tout cas merci pour ces explications, cela me permet de mieux visualiser cet art
    et tu as bien raison à d’essayer à d’autre technique
    bizz et à bientôt

  3. Hello Cécile,
    Toujours entretenir sa curiosité, surtout à nos âges où on a tendance à se laisser porter par des courants connus par facilité, bien souvent.
    Même si tu n’en refais pas…
    J’ai déjà vu son travail , je crois soit à SMM, à Aiguilles en Luberon ou Quilts en Beaujolais…( Comment se protéger des pertes de mémoire…)
    J’ai vu aussi le travail de coréens… C’est très beau , d’une grande finesse , délicatesse, mais trop précieux et fragile pour moi…
    Bisettes
    Véronique

  4. Jamais entendu parler avant aujourd’hui. Très contente de savoir ce que c’est. Il faut apprendre tout le temps si on veut rester jeune. Cette façon de coudre, enfiler tête bêche, comme tu dis, nous appelons cela de la couture française, ou couture du jeans. J’ai demandé à Google Images de me montrer des quilts pojagi. Très intéssants, mais trop à fabriquer pour moi. Je passe. Merci de nous avoir instruites et de partager ton petit projet (qui est très bien réussi, en passant). Gros bisou. ;^)

  5. I have never heard of Pojagi before. I will need to do a search so I can learn a little more about it.
    I think your little stitched piece looks really interesting, and I want to understand the process better.

  6. Je suis très heureuse que, grâce à ton article, tu touches de nombreuses personnes qui ne connaissent pas encore le pojagi !
    Apprendre avec Maryse est idéal, elle a une patience infinie.
    J’ai un projet de panneau en pojagi en bleu et blanc… Ouvrage d’un été prochain sans doute !
    Bises

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